Au fil du Shen

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Intervenants à la Maison du Carrec :
Ophélie James : www.kinesiologie-reflexologie.fr
Delphine Couturier : delphcouturiersoinscorporels@gmail.com - Massages - Maquillage
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Martine Ferrant : Coupe/Coiffure énergétique - Shiatsu crânien : martine-222@orange.fr
Sophie Tanguy : coach respiration - sophietanguy@hotmail.fr

Carole Prat :
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Bélinda Welton : musique.plv@orange.fr
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Autour du Féminin

“L'esprit de la vallée ne meurt pas, on l'appelle le mystérieux féminin.
La porte d'entrée de ce mystérieux féminin,
est appelée la racine du Ciel et de la Terre.”

Daodejing 6 - Traduction Zhou Jing Hong.

“Toi le Féminin, Ne nous délaisse pas,
car tout ce qui n'est pas mué en douceur ne survivra pas.
Toi qui survivras, Révèle-nous ton mystère que peut-être,
Toi-même tu ignores sinon le mystère ne serait pas.
N'est-ce pas que le printemps est empli d'oiseaux dont l'appel se perd au loin,
Que l'été nous écrase de son incandescence dont la senteur nous poigne jusqu'aux larmes,
Que l'automne nous laisse désemparés par son trop-plein de couleurs, de saveurs,
Que l'ultime saison rompt le cercle, nous plongeant dans l'abîme de l'inguérissable nostalgie.
Mais en toi demeure le Mystère que peut-être toi-même tu ignores.
En toi ce qui est perdu, ce qui est à venir.
Etang d'avant la pluie au furtif nuage, Colline après l'orage au contour plein.
Ne nous délaisse pas, Toi le Féminin, hormis ton sein quel lieu pour renaître ? ”

La voie du vide médian - François Cheng

”A l'image de l'univers où tout est présent, nous avons toutes ces essences
féminines intrinsèques à notre nature vivant en nous.
En cherchant dans la nature les éléments de notre polarité,
nous trouvons, reine parmi les reines, la Terre (5e élément),
et astre parmi les astres : la Lune.
Toutes deux si souvent symbole de la féminité ;
Quelle est cette essence qui induit cette référence ?
Leur couleur est douce, leur température est fraîche,
l'une est prolifique, l'autre est cyclique,
l'une est accueillante, l'autre est reposante,
et leur force vient de leur sérénité.
Elles sont nos guides silencieuses.
En nous imprégnant de leur essence profonde,

nous atteignons le chemin de la liberté, sans soumission, avec Sagesse.”

“Ouvrir d'autres portes de conscience
dans le lien à notre périnée féminin,
le réhabiliter à sa juste place,
car il est Unique dans notre corps de par ses fonctions
et pour les nombreux liens qu'il assure...
Dans la conscience, la présence du cœur,
le ressenti, la représentation mentale...
Offrons-nous cette qualité de présence à nous-mêmes,
vivons la densité du corps physique,
celle-là même qui ouvre la voie de la sagesse,
de la reliance à une dimension plus grande ou plus ample...
Accueillir l'instant présent dans l'expérience proposée...”

Extrait du livre d'Effea Aguiléra > Potentil du Périnée

Sous un feu de rocher :
“J’ai appris à lire entre les arbres
À compter les cailloux dans le ruisseau
À donner un nom à tous les métaux
Tel que le quartz ou le marbre.
J’ai appris à nager avec le saumon
À le suivre dans les grandes rivières
À monter le courant de peine et de misère
Sans me plaindre et sans sermon.
J’ai appris à prendre le visage de chaque saison
À goûter la douceur d’un printemps sur mes joues
À savourer la chaleur d’un été sur mon cou
À grandir dans l’attente d’un automne coloré et long.
Mais, c’est uniquement sous un feu de rocher
À l’abri d’un hiver froid et solitaire
Que j’ai entendu les battements de la terre
Et c'est là que j'ai appris à l'écouter.”

Extrait de : Née de la pluie et de la terre, de Rita Mestokosho

 

Autour des 5 mouvements/éléments/saisons/organes :

Les 5 éléments
sont 5 processus fondamentaux, 5 caractéristiques, 5 phases d'un même cycle ou 5 potentialités de changement inhérentes à tout phénomène.
Depuis les temps les plus anciens, les Chinois ont regroupé les éléments naturels en cinq grandes catégories symboliques : le Bois, le Feu, la Terre, le Métal et l'Eau. Toute chose sur terre est dominée par un de ces éléments et leur interaction constante, combinée à celle du Yin et du Yang, explique toute mutation et activité dans la nature.
Le Bois :
Il peut fléchir et se redresser, sa propriété est de croître, sortir de terre, il incarne le dynamisme, il représente le printemps. Foie - Vésicule Biliaire.
Le Feu :
Il s'embrase en montant, sa propriété est de réchauffer et de s'élever, il rayonne, c'est le mouvement de l'action, il représente l'été.
Cœur - Intestin Grêle / Maître du Cœur - Triple Réchauffeur.
La Terre :
Elle reçoit les semailles et produit les récoltes. Au printemps on plante, à l'automne on récolte. Ses propriétés sont le transport, la production et la transformation.
C'est le pivot autour duquel s'articulent les quatre autres éléments, c'est le centre, 'la mère des dix mille choses'. Rate/Pancréas - Estomac.
Le Métal :
Il est malléable et peut prendre différentes formes, en même temps il est dur.
Ses propriétés sont la rigueur et par extension la capacité à trancher, restreindre, de ramener à l'essentiel. Il représente l'automne. Poumons - Gros Intestin.
L'Eau :
Elle représente le courant. Ses propriétés sont d'humecter, d'humidifier, de descendre vers le bas et de s'accumuler en stagnant, représentant par extension la conservation, la thésaurisation. Elle est associée à l'hiver. Reins - Vessie.

Plusieurs principes régissent ces cinq mouvements dont les deux plus importants sont le principe d'engendrement et le principe de contrôle.
Chaque élément exerce une action génératrice et une action de contrôle sur deux autres.
Principe d'engendrement :
L'Eau favorise la croissance des végétaux qui donnent le Bois ;
Le Bois est nécessaire pour entretenir le Feu ;
Le Feu produit des cendres qui engendrent la Terre ;
La Terre engendre le Métal, la terre contient des minéraux, du minerai ;
Lorsqu'il est chauffé le métal se liquéfie, comme l'eau.
Principe de contrôle :
L'Eau éteint le Feu ; Le Feu fond le Métal ; Le Métal coupe le Bois ; Le Bois se nourrit de la Terre ; La Terre contient l'Eau et l'absorbe.
Ces principes sont les lois naturelles de l'évolution dynamique des choses.
Dans la nature ils accompagnent l'état naturel des choses, chez l'homme, ils accompagnent l'état physiologique.
Appliquée à la MTC, cette théorie permet d'étudier le corps et ses composants, les rapports entre les différentes parties de l'organisme et les relations que celles ci entretiennent avec l'ensemble du corps.

Le Fil
“Quelque part, hors de notre vue, passe la vie. 
Le Vif, qu’on ne voit pas, nous fait exister. C’est un fil ténu dont la résistance et la vigueur étonnent. Nous ne savons pas pourquoi il a jailli ainsi.  Nous ignorons comment il progresse, grandit, se fait envahissant, décline, s’en va. Nous savons simplement que la myriade des vivants naît au confluent de souffles originels. Les existants se déclarent, ils ont des pointes, ils s’emmêlent les uns aux autres, ils tissent - dirait-on - des motifs singuliers sur une étoffe commune.
Ils sont issus du Chaos, mélanges de lumière et de poussière. Tout s’opère dans le creux, vide médian du Ciel compénétrant la Terre. Ce nid multiple se construit comme la conspiration de Six bouches qui harmonisent leurs souffles en Six réunions.
Le Ciel et la Terre sont nos authentiques géniteurs, ils nous procréent en empruntant à nos parents. Chacun naît dans un sillon d’une rencontre de feu et d’eau, dont le feu et l’eau de notre cuisine ne sont que de lointaines homologies, quand on soupçonne ce que peut bien être la coulée de Ciel que nous sommes.
Dans les creux, pour toujours et à jamais, sont notre enracinement, notre rattachement nourricier, notre autonomie protégée. C’est le lieu où chacun reçoit sa nature propre et l’investiture d’une destinée singulière.
Par projection, l’intime manifeste qu’il existe.
Il reproduit alors la relation Ciel/Terre, dont il est issu.
La Terre, en effet, manifeste le Ciel. Elle en est l’extériorité.
Le Ciel, en expansion permanente, est à l’origine de la fabrication, en continu, de l’extérieur.
Pour les êtres incorporés que nous sommes, c’est cela le fait d’exister.
Le titre d’ambiance que nous avons choisi est : FIL.
La vie coule du Ciel comme “un imperceptible filet qui file indéfiniment”.
(Laozi, chapitre 6).
La vie ne tient qu’à un fil. Elle est, à l’origine, une réalité ténue qui échappe à nos sens ;
elle est imperceptible.
Mais une directivité l’habite. Elle est l’œuvre du Ciel.
Le Ciel ne fait rien que par la Terre. La vie est aussi l’œuvre de la Terre.
A partir du croisement Ciel/Terre, tout se développe dans le médian. Dès qu’un être est commencé, on peut suivre son développement, normal ou pathologique, à partir du Ciel, de la Terre et du médian indépendant dans l’inter-dépendance, nature particulière et destinée propre qui ne s’abstraient jamais de la norme du Ciel et de la règle de la Terre.”

“Le Cœur a la charge de Seigneur et de Souverain.
Le resplendissement des esprits en procède.
Le Poumon a la charge de Ministre et de Chancelier.
La régulation des relais d’animation en procède.
Le Foie a la charge de commandant des armées.
Analyse de conjoncture et conception des plans en procèdent.
La Vésicule Biliaire a la charge du juste et de l’exact.
Détermination et décision en procèdent.
L’Estomac a la charge des agents sur place et en missions.
L’allégresse et la joie en procèdent.
La Rate et l’Estomac ont la charge des granges
et des greniers. Les cinq saveurs en sortent.
Le Gros Intestin a la charge du transit.
Les résidus des transformations en proviennent.
L’Intestin grêle a la charge de réceptionner et faire prospérer.
Les choses transformées en proviennent.
Les Reins ont la charge de susciter la puissance.
L’habileté et le savoir-faire en procèdent.
Le Triple Réchauffeur a la charge d’ouvrir les passages
et d’irriguer la conduite des liquides en provient.
La Vessie a la charge des territoires et des cités.
Elle thésaurise le Jin Ye.
Les transformations des souffles sortent alors leur puissance.

Extrait de la traduction du Suwen, chapitre 8, par Claure Larré et Elisabeth Rochat de la Vallée - Institut Ricci.

Autour de la méditation

"L'apaisement de l'esprit permet de sortir de la confusion et de prendre conscience des mécanismes habituels qui, peu à  peu, vont être modifiés pour une meilleure adaptation à soi et à l'environnement. Ce serait donc une erreur de vouloir supprimer les pensées quand elles apparaissent. L'absence de pensées est le but et non le moyen : lorsqu'un calme profond s'installe, les pensées et les réflexions n'apparaissent plus.
Dans le véritable apaisement de l'esprit, souplesse et détente sont de mise, légèreté et luminosité s'accroissent, une douce présence emplit de joie...
Temps et espace se dilatent, l'impression d'immensité s'accroît, puis on ne saurait dire ce qui est intérieur et extérieur ;
Dans l'attitude d'un observateur qui, dans le silence des idées, regarde comme un beau rouleau de peinture chinoise ce qui se passe en lui, au-dehors, dans la relation intérieur/extérieur, les sensations physiques, les émotions, les associations d'idées qui surviennent, il regarde, avec une attention et une vigilance paisible, sans aucune tension ni volonté de faire quoi que ce soit. Il applique le non-agir, c'est-à-dire la non intervention dans le cours des choses et l'absence d'interprétation et de jugement de tout évènement.
Il laisse la vie agir d'elle-même et œuvrer selon les circonstances.
Avec le temps de la pratique, les pensées deviennent moins agitées, elles s'espacent et laissent des plages de plus en plus longues de repos dans la détente.
Mais si les pensées s'agitent à nouveau, il ne faut pas essayer de les bloquer ou de les supprimer, on les laisse advenir et l'on observe, sans se laisser entraîner dans le flux continu.
A nouveau l'espace de paix et de repos est là, il devient de plus en plus familier et dure plus longtemps, les pensées sont alors comme des nuages qui passent dans un ciel bleu, elles viennent et elles s'en vont ; elles sont pareilles à la glace qui fond aux rayons du soleil.
Paix, joie et luminosité intérieure augmentent progressivement...
L'attention peut être portée momentanément sur la respiration.
C'est ce que l'on entend dans les textes alchimiques par 'concentrer son âme qui entre dans la cavité des souffles'. L'âme contemple et illumine l'intérieur et le va et vient du souffle ;
dans l'agilité et la légèreté, elle contemple et rend présente cette respiration... le souffle interne.
La pratique est donc constituée de moments de lâcher prise et d'autres de concentration sur un objet, sur le corps ou sur la respiration. Effort et sans-effort alternent et sont mobilisés selon les circonstances... Un mouvement intérieur et une douce chaleur apparaissent, la mise en mouvement du Souffle..."
Court extrait d'un livre de Catherine Despeux : Méditation et alchimie intérieure.

 

 


 


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